Singulier | Pluriel |
---|---|
prince-évêque | princes-évêques |
\pʁɛ̃.s‿e.vɛk\ |
prince-évêque \pʁɛ̃.s‿e.vɛk\ masculin
Successeur et lieutenant du Christ dans le diocèse de Liège, prince d'Empire et prince de l'Église, souverain féodal et foncier, monarque temporel et pasteur de l'Église romaine, le prince-évêque de Liège des XIIIe et XIVe siècles rassemble entre ses mains l'ensemble du gouvernement, de la juridiction et de la législation de la principauté.— (Alain Marchandisse, La fonction épiscopale à Liège aux XIIIe et XIVe siècles: étude de politologie historique, Librairie Droz, 1998, p. 487)
Les ambitions absolutistes des princes-évêques se sont brisées au veto financier des États. Princes électifs, les archevêques n'ont pas la même influence sur le destin de leur principauté que les monarchies héréditaires, dont la continuité est sanctifiée par des traditions séculaires.— (Alois Schumacher, Idéologie révolutionnaire et pratique politique de la France en Rhénanie de 1794 à 1801 : l'exemple du pays de Trèves, Annales littéraires de l'Université de Besançon/Collection du Bicentenaire de la Révolution française, 1989, page 147)