principauté de Monaco \pʁɛ̃.si.po.te də mɔ.na.ko\ féminin invariable
Tout en faisant ces réflexions, nous avons atteint la frontière d’un petit pays qui a bien un nom, mais à peine une place sur la carte. C’est la principauté de Monaco, le bijou de cette belle côte et de bien d’autres plus belles encore. Un joli petit carabinier qui garde la frontière nous prie d’exhiber et de payer, deux choses qui se supposent l’une l’autre, dans les principautés infusoires, tout comme dans les royaumes cétacés. Nous payons, et nous passons outre.— (Rodolphe Töpffer (1799-1846), Nouveaux voyages en zigzag. Édition Lecou, Paris, 1854, « Voyage à Gênes : 18e journée », page 403 ; lire dans Wikisource : s:Nouveaux Voyages en zigzag/Voyage à Gênes/18 pour le journée et s:Page:Topffer - Nouveaux voyages en zigzag Grande Chartreuse, 1854.djvu/523 pour la page 403.)
À un quart d’heure de là, nous avons en vue Mentone, la capitale du pays, au moins en étendue et en population. C’est bien la plus jolie, la plus vivante, la plus pittoresque capitale qui se puisse voir, sans compter l’admirable golfe qu’elle domine et le magnifique pays dont elle est entourée.
Note : Les codes typographiques indiquent la graphie « la principauté de Monaco »[1]