Singulier | Pluriel | |
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Masculin | profiteur \pʁɔ.fi.tœʁ\
|
profiteurs \pʁɔ.fi.tœʁ\ |
Féminin | profiteuse \pʁɔ.fi.tøz\ |
profiteuses \pʁɔ.fi.tøz\ |
profiteur \pʁɔ.fi.tœʁ\ masculin
Tous ces courtisans, profiteurs et forniqueurs dans les bureaux où les climatiseurs ne s'arrêtaient jamais de ronronner, trouvèrent au Président Bagabaga Daba des qualités telles que ses ancêtres durent se retourner dans leur tombe.— (Massa Makan Diabaté, Le Boucher de Kouta, Paris : Éditions Hatier, 1982, chap. 2)
Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette.— (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
Un modèle de bourgeois d'État, comme il devait en exister, quelques années avant la Révolution française, ces bourgeois érudits qui souhaitaient, coûte que coûte, émanciper le pays de sa noblesse avachie et profiteuse.— (Pierre-Louis Basse, Le flâneur de l’Élysée, éd. Stock, 2017, Saison 2 : Tenir.)
Singulier | Pluriel |
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profiteur | profiteurs |
\pʁɔ.fi.tœʁ\ |
profiteur \pʁɔ.fi.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : profiteuse)
Les paysans qui estiment avoir bien « mérité de la patrie » ne sont pourtant pas jugés comme tels par les gens des villes. Comme le dit Michel Augé-Laribé le paysan est perçu comme un profiteur de guerre, comme le responsable de la « vie chère », comme un enrichi qui ne paie pas sa part d'impôt.— (Jean-Jacques Becker, avec la collaboration d'Annette Becker, La France en guerre: 1914-1918 : la grande mutation , Éditions Complexe, 1988, p. 177)
Pour les radicaux, les multinationales sont des profiteuses de la faim qui jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation des pauvres. L'aide et le commerce alimentaires sont « principalement des armes politiques dans les mains des puissants pour maintenir leur domination ».— (Marilee Karl, « Tendances générales dans le développement rural », dans Femmes et développement: outils pour l'organisation et l'action, traduit de l'anglais, Éditions D'en Bas & L'Harmattan, 1988, page 79)
Le pauvre n’est plus tout à fait l’image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée.— (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)