Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
propre-à-rien | propres-à-rien |
\pʁɔ.pʁa.ʁjɛ̃\ |
propre-à-rien \pʁɔ.pʁa.ʁjɛ̃\ masculin et féminin identiques
Que pouvait-il faire, n’étant plus qu’un ex-gendarme, un propre-à-rien dont l’Administration et l’Armée dédaignaient aujourd’hui le dévouement ?— (Léon Bloy, Le bon Gendarme dans Sueur de sang, 1893)
— Je l’ai toujours dit, il n’y aurait que de s’entendre contre les rois et les aristos, au lieu de se manger le nez et de se casser la gueule tout le temps comme des propres-à-rien.— (Léon Bloy, Humiliation d’un Sublime, dans Sueur de sang, 1893)
Il s’agit bien de cela, s’écria ma femme. Tu vas te coucher, maintenant, propre-à-rien ! Et l’argent, tu sais qu’il me faut de l’argent demain, beaucoup d’argent ?— (Octave Mirbeau, La Tête coupée)
— À qui la faute si ton frère et toi, vous êtes des propres-à-rien, si vous n’êtes pas capables de connaître les limites…— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 75)