Singulier | Pluriel | |
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Masculin | proto-turc \pʁɔ.tɔ.tyʁk\
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proto-turcs \pʁɔ.tɔ.tyʁk\ |
Féminin | proto-turque \pʁɔ.tɔ.tyʁk\ |
proto-turques \pʁɔ.tɔ.tyʁk\ |
proto-turc \pʁɔ.tɔ.tyʁk\
L’élément caractéristique de l’art proto-turc de cette époque, ce sont les motifs animaux.— (Yilmaz Öztuna, Histoire abrégée de la Turquie, <byegm.gov.tr>, 2002)
Les sociétés proto-turques apparaissent dans les régions situées à l’ouest de la Chine septentrionale, au nord de la Mongolie actuelle, région montagneuse et forestière bordée au sud par les vastes désert de Gobi et du Lob-Nor.— (Michel Bozdémir, La marche turque vers l’Europe, 2005)
On peut, en gros considérer, à la lumière des informations fournies par les annales chinoises, que, dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, les zones linguistiques proto-turque (à l’ouest) et proto-mongole (à l’est) étaient contiguës, aux environs du lac Baïkal, en Sibérie méridionale et dans les steppes avoisinantes, situées plus au sud, et que cette contiguïté entre nomades des forêts et des steppes avait pour conséquence un certain mélange de populations, provoquant un brassage linguistique.— (Louis Bazin, « Affinités linguistiques et culturelles des peuples turco-mongols », dans Études mongoles et sibérienne, 18, 1987)
En ce qui concerne le vocalisme, on peut considérer qu’il y a identité entre les systèmes proto-turc et proto-mongol, à condition de supposer que l’opposition brève-longue des huits voyelles fondamentales avait disparu en mongol dès avant l’apparition, au XIIIe siècle, des premiers textes.— (École pratique des hautes études, « Histoire et philologie turques », rapport de conférence dans Annuaire 1968/1969, 1969)
Invariable |
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proto-turc \pʁɔ.tɔ.tyʁk\ |
proto-turc \pʁɔ.tɔ.tyʁk\ masculin au singulier uniquement
Quant au consonantisme, la reconstitution d’un système archaïque d’où dérivaient à la fois celui du proto-turc et celui du proto-mongol est beaucoup plus difficile, spécialement à l’initiale des mots.— (École pratique des hautes études, « Histoire et philologie turques », rapport de conférence dans Annuaire 1968/1969, 1969)
On doit donc conclure à une dualité d’appellation de l’« ours » en proto-turc : +adig (ou +adug) et +apa, dualité qui subsistait au XIe siècle en kipčak et qui persiste de nos jour en sagay.— (Louis Bazin, « Les noms turcs et mongols de l’“ours” », dans Rémy Dor et autres, Quand le crible était dans la paille, 1978)
le proto-mongol (autre groupe autonome) a emprunté au proto-turc, puis au turc, une partie de son vocabulaire.— (Louis Bazin, « Les échanges culturels et religieux entre les mondes anciens chinois, turc et mongol » dans Gilles Veinstein (dir.), Syncrétismes et hérésies dans l’Orient seljoukide et ottoman (XIVe-XVIIIe siècle), 2005)