Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
proustologue | proustologues |
\pʁu.stɔ.lɔɡ\ |
proustologue \pʁu.stɔ.lɔɡ\ masculin et féminin identiques
Au fil de son enquête, le détective Raczymow rencontre une jolie proustologue, Bernadette A., des descendants des Haévly, une princesse R., petite-fille de Luisita, la fille de Haas ; ne croise jamais que des fantômes, en quoi sa démarche est celle de Swann telle que la définit Proust, la même que celle de Proust, bien sûr. La proustologue Bernadette A. lui fait quelques avances et lui demande ce qui l’a poussé à une enquête aussi vaine, de registres poussiéreux en témoins amnésiques, une course aussi décevante.— (Michel Braudeau, « Le lièvre et le cygne », Le Monde des livres, 18 février 1990, article qui est une double recension de Le Cygne de Proust, de Henri Raczymow (Gallimard, décembre 1989) et Vigiles (Journal, 1987), de Renaud Camus)
A n’en pas douter, Alain de Botton, qui présente le handicap d’être âgé de moins de 30 ans — et en outre Anglais d’adoption — prend le risque d’être narquoisement toisé par les proustologues de renom qu’il épingle au passage.— (Olivier Le Naire, « Proust sans peine », lexpress.fr, 22 mai 1997 ; cet article est une recension de l’essai d’Alain de Botton, Comment Proust peut changer votre vie, paru, dans sa traduction française, à Paris, aux éd. Denoël, en mars 1997)
Mort du premier des proustologues— (Titre employé, le 29 décembre 2005, par le critique littéraire Pierre Assouline pour rapporter la mort de George D. Painter, dans un billet de son blog La République des livres ; le mot « proustologue » n’apparaît que dans le titre du billet, tandis que Pierre Assouline recourt également, dans le corps de son billet, aux termes « proustolâtres », « proustomanes » et « proustophiles »)
Est-ce à dire que cette architecture ait précédé et informé la rédaction ? On s’en enquerra auprès d’un proustologue, le premier intéressé s’étant emmuré dans un silence revêche depuis 1922.— (François Bégaudeau, Antimanuel de littérature, Rosny-sous-Bois : éditions Bréal, 2008, page 127)