pruneau

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Français

Étymologie

(Date à préciser) Diminutif de prune en -eau.

Nom commun

Singulier Pluriel
pruneau pruneaux
\pʁy.no\

pruneau \pʁy.no\ masculin

  1. Fruit séché issu de prune séchée, naturellement au soleil ou industriellement dans des fours.
    • Sur le boulevard Carnot, l’odeur sirupeuse des pruneaux fourrés s’échappait des boutiques des confiseurs. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
    • Cette hospitalité que j’ai sollicitée, je l’accepte à une condition, dit Laura, c’est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu’on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
  2. (Franche-Comté) Quetsche (fruit).
  3. (Suisse) Prune.
  4. Couleur très sombre, presque noire.
    • Et aussitôt la petite Giry — des yeux pruneau, des cheveux d’encre, un teint de bistre, sa pauvre petite peau sur ses petits os, — — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
  5. (Familier) Balle d’arme à feu.
    • Mon cher, me dit à haute voix le chef militaire du gouvernement provisoire, en me montrant le Louvre, ils étaient là-dedans douze cents : nous leur en avons flanqué des pruneaux dans le derrière ! et de courir, et de courir !… — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome VI, livre III, Garnier, 1910 (1850 pour la 1re édition), pages 319-320)
    • Au bout de cinq minutes, voilà Montmartre qui éclaire encore, et un autre pruneau qui nous arrive, aussi d’aplomb que le premier. — (Alphonse Daudet, La bataille du Père-Lachaise, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, page 135)
    • — Eh ! bien, écoute, mon gars, comme t’as l’air d’un innocent, je vais pas te foutre un pruneau tout de suite. — (Léon Bloy, Le Ramasseur de crottin, dans Sueur de sang, 1893)
    • Qui m’empêcherait de te coller un pruneau et de dire que tu as voulu manger la consigne ? — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 77-78)
    • J’ai toujours refusé. Des fois qu’il y aurait un pruneau qui se trompe de bide. C’est pas que j’aie la pétoche, mais c’est pas mon boulot. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre III, Série noire, Gallimard, 1956, page 27)
    • Sus à l’ennemi ! Aurèle sonne le hallali. Tout à l’heure, il pensait rafale de mitraillette, sulfatage, pruneaux. — (Gilles Rosset, Masculin singulier, René Julliard, 1962, page 202)
    • — Faites gaffe, les bleubites, si vous relevez la tête quand vous rampez,vous allez prendre un pruneau en pleine poire… — (Gilles Jacob, La Vie passera comme un rêve, éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 28)

Synonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • France : écouter « pruneau  »

Voir aussi

  • pruneau sur l’encyclopédie Wikipédia