Singulier | Pluriel |
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psychanalyse | psychanalyses |
\psi.ka.na.liz\ |
psychanalyse \psi.ka.na.liz\ féminin
Entendu à la radio : « La psychanalyse a un inconscient, c’est la judéité. Freud a écrit qu’il fallait interpréter les rêves, comme on déchiffre des textes sacrés. »— (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, pages 62-63)
Psychanalyse. Discipline fondée par Freud et dans laquelle avec lui on peut distinguer troix niveaux : A) Une méthode d’investigation consistant essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles, des actions, des productions imaginaires (rêves, fantasmes, délires) d’un sujet. Cette méthode se fonde principalement sur les libres association du sujet sont le garant de la validité de l’interprétation. L’interprétation psychanalytique peut s’étendre à des productions humaines pour lesquelles on ne dispose pas de libres associations. B) Une méthode psychothérapique fondée sur cette investigation et spécifiée par l’interprétation contrôlé de la résistance, du transfert et du désir. À ce sens se rattache l’emploi de psychanalyse comme synonyme de cure psychanalytique ; exemple : entreprendre une psychanalyse (ou : une analyse). C) Un ensemble de théories psychologique et psychopathologiques où sont systématisées les données apportées par la méthode psychanalytique d’investigation et de traitement.— (Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, PUF, 1967, pages 350-351)
La psychanalyse en fut pour ses frais qui vit dans l’accouplement inconfortable de la machine à coudre et du parapluie, sur une table de dissection, un coupable fantasme fornicatoire.— (René Hénane, Césaire et Lautréamont : bestiaire et métamorphose, 2006, page 27)
Psychanalyse. Méthode particulière de psychothérapie (ou cure par la parole) issue du procédé cathartique (catharsis) et fondée sur l’exploration de l’inconscient à l’aide de la libre association du côté du patient et de l’interprétation du côté du psychanalyste. Par extension, on donne le nom de « psychanalyseLaplanche et Pontalis » : 1. au traitement conduit selon cette méthode 2. à la discipline fondée par Freud (et à elle seule) en tant qu’elle comprend une méthode thérapeutique, une organisation clinique, une technique psychanalytique,un système de pensée et une modalité de transmission du savoir (analyse didactique, contrôle) prenant appui sur le transfert et permettant de former des praticiens de l’inconscient ; 3. au mouvement psychanalytique, c’est-à-dire à une école de pensée qui englobe tous les courants du freudisme.— (Élisabeth Roudinesco, Dictionnaire de la psychanalyse, Le Livre de Poche, 2011, page 321)
Les philosophes des sciences, les psychologues et les spécialistes des sciences cognitives sont en vaste majorité d'avis que la psychanalyse ne peut être considérée comme une science valable.— (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 350)
Voir la conjugaison du verbe psychanalyser | ||
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Indicatif | Présent | je psychanalyse |
il/elle/on psychanalyse | ||
Subjonctif | Présent | que je psychanalyse |
qu’il/elle/on psychanalyse | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) psychanalyse |
psychanalyse \psi.ka.na.liz\