Singulier | Pluriel |
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publiphobie | publiphobies |
\py.bli.fɔ.bi\ |
publiphobie \py.bli.fɔ.bi\ masculin
L'auteur ne tombe pas dans les platitudes communes de la publiphobie ; il nous amène à connaître les mécanismes psychologiques et les facteurs sociaux de la publicité, envers laquelle d'ailleurs il ne montre nulle complaisance.— (« Analyses et Comptes-rendus (sur David Victoroff, Psychosociologie de la publicité, PUF, 1971) », dans Les Études philosophiques, Presses universitaires de France, 1971, p. 117)
Peut-on échapper à la civilisation du désir ? Oui, et de deux façons, comme d'habitude, la bonne et la mauvaise.— (Pierre Lance, Le Crépuscule des idéologies, Éditions La Septième aurore, 1978, p. 62)
L'une, c'est la « publiphobie », le retour aux champs et à la vie « simple et naturelle », le rejet des « médias » (presse, radio, télévision), la vie d'ermite au fond des bois.
C'est la publicité qui nous en fournira le meilleur exemple. Les années 1980 constituent une sorte de parenthèse où les publicitaires surfent sur un courant de mode « publiphile » après une longue période de « publiphobie », et gagnent une liberté qu'ils n'avaient jamais eue auparavant.— (Jocelyne Aubé-Bourligueux, Cinéma, écriture et histoire dans Femmes au bord de la crise de nerfs de Pedro Almodóvar, Université de Nantes, CRINI, 1997, page 22)