puffisme

(1874)^[1] Dérivé de puff, avec le suffixe -isme^[1].

puffisme \py.fism\ ou \pœ.fism\ masculin

1. (Littéraire) Tromperie.
   • Il semble que si quelqu’un doit être à l’abri du puffisme financier, c’est bien celui qui, moyennant finances, écrit l’article dont l’enthousiasme est tarifé. — (Georges Clémenceau, discours du 8 août 1893, cité dans Clémenceau - l’irréductible républicain, collection: Ils ont fait la France, éditions Garnier, 2011, page 253)
   • Le muflisme, c’est le triomphe du moi-égoïste sur le moi-humain. C’est la multiplication de cet individualisme qui dit : « Moi d’abord!… les autres s’il en reste ». C'est le puffisme appuyé sur l’argent et l’absence de scrupules. — (L’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure)
   • Il proteste contre l’œuvre et l’homme, n’y veut voir que puffisme, arrivisme et prétention. — (André Gide, Journal 1889-1939, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1951, page 108)

• France (Lyon) : écouter « puffisme  »

• « puffisme », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage