purpurin

(Siècle à préciser) Du latin purpura et -in.

purpurin \pyʁ.py.ʁɛ̃\

1. Qui approche de la couleur de la pourpre.
   • Cependant elle n’avait pas cette fraîcheur rosée, ces couleurs purpurines qui décorent les joues de la femme pendant son âge d’insouciance. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
   • Le serpolet y forme de larges plaques d’un vert foncé qu’émaillent ses petites touffes de fleurs purpurines. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L'Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
   • Sa petite bouche purpurine, son nez fin et droit, son menton à fossette, étaient d’une adorable suavité de lignes. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
   • Entre les assises de ce monument, terminé par une boule à piquants (quelle idée !), pendent quelques fleurs purpurines, ou jaunes, selon la saison. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
   • Je vois ses lèvres purpurines se contracter malgré la politesse, et il faut que ce soit le rire et non le bâillement qui nous montre les perles dont sa bouche est l’écrin. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)

• La prononciation \pyʁ.py.ʁɛ̃\ rime avec les mots qui finissent en \ʁɛ̃\.
• \pyʁ.py.ʁɛ̃\
• Lyon (France) : écouter « purpurin  »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (purpurin), mais l’article a pu être modifié depuis.