pythagoriser \pi.ta.ɡɔ.ʁi.ze\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Le pythagorisant Sorion le détermina à s’abstenir de la chair des animaux, régime qui convenait à sa santé.— (Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque I, 12)
Que, dans le Ier siècle de l'ère chrétienne, il y ait eu un célèbre fanatique du nom d’Apollonius de Tyane, qui cherchait à pythagoriser, si l'on peut s'exprimer ainsi, son siècle; qui, d'après les idées dominantes de l'époque, non-seulement ajoutait foi à l’astrologie, à la théurgie, à la magie et à la nécromancie, mais qui prétendait aussi avoir la clef de ces sciences occultes .— (Philippe Bernard, Rapport à M. le Ministre de l’Intérieur sur différents manuscrits Grecs des œuvres de Philostrate, Bruxelles : Imprimerie du Moniteur belge, 1845, p. 5)
S'arrêter aux rapports abstraits, ce serait pythagoriser, ce serait prendre des nombres, des lois et des formes pour des causes; ce serait dire que le lis a pour élément le nombre cinq parce qu'il a cinq pétales, que la justice est un nombre carré « parce que tout y est égal de part et d'autre ».— (Alfred Fouillée, Tempérament et caractère selon les individus, les sexes et les races, Paris : chez Félix Alcan, 1895, p. 126)