Singulier | Pluriel |
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pécore | pécores |
\pe.kɔʁ\ |
pécore \pe.kɔʁ\ féminin
La chétive pécore s’enfla si bien qu’elle creva.— (Jean de La Fontaine, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf, 1668)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
pécore | pécores |
\pe.kɔʁ\ |
pécore \pe.kɔʁ\ masculin et féminin identiques
Vidocq, qui croyait avoir tout vu, se sent soudain une âme de pécore.— (Bruno Roy-Henry, Vidocq, éditions l’Archipel, 2001, page 43)
Et quand elle fut seule, comme elle retournait rue Pirouette, elle pensa que « ces trois pécores » ne valaient pas la corde pour les pendre.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
C’est une enfant, d’ailleurs, se dit-il, et j’en ai vu d’autres. En quoi cette petite pécore peut-elle m’intéresser ? C’est quelque huguenote à esprit étroit, rigoriste, niaise comme une Agnès. Qu’ai-je à faire avec cette péronnelle ?— (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 78)
Quand elle eut une fille, après deux ans de mariage, ce bégueulisme s’exaspéra jusqu’à produire la plus haïssable et la plus rechignée de toutes les pécores.— (Léon Bloy, La Femme pauvre, 1897, G. Crès, 1924, 1re partie, chapitre 3, page 19)
J’ajoute qu’il y aurait une espèce d’indécence à introduire dans une fête que je veux bien donner chez Mme Verdurin une personne que j’ai retranchée à bon escient de ma familiarité, une pécore sans naissance, sans loyauté, sans esprit, qui a la folie de croire qu’elle est capable de jouer les duchesses de Guermantes et les princesses de Guermantes, cumul qui en lui-même est une sottise, puisque la duchesse de Guermantes et la princesse de Guermantes c’est juste le contraire.— (Marcel Proust, La Prisonnière, Gallimard, 1923)
Si je ne m’étais pas contenu, je vous réponds que j’aurais bousculé, et comment, les deux pécores.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 106)
Comme c’était la bâtisse la plus importante du bled, les pécores l’appelaient le Château.— (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, 1953, page 148)
Si les hommes de science n’avaient pas inventé tout ça afin de manipuler les pécores ?— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
C'est mon cas ces temps ci, je suis triste, malade, quand je dois faire honneur à certaines pecores, mais son mari et moi, c'est l'oreste et pylade, et pour garder l'ami, je la cajole encore.
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère je suis derrière — (Georges Brassens)
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