Singulier | Pluriel |
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pédanterie | pédanteries |
\pe.dɑ̃t.ʁi\ |
pédanterie \pe.dɑ̃t.ʁi\ féminin
Il y a des hommes qui ne sont point aimables, mais qui n’empêchent pas les autres de l’être. Leur commerce est quelquefois supportable ; il y en a d’autres qui, n’étant point aimables, nuisent encore par leur seule présence au développement de l’amabilité d’autrui ; ceux-là sont insupportables : c’est le grand inconvénient de la pédanterie.— (Chamfort, Maximes et pensées, IV (238), éd. 1923)
Ernest possède cet air comme il faut où se révèle une éducation commencée au berceau, mais que l’habitude des affaires avait rendu grave sans effort, car la pédanterie est l’écueil de toute gravité prématurée.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 215 de l’édition Houssiaux de 1855)
M. Rémusat voulait qu’on se gardât de substituer par une pédanterie malavisée à ce mot de Tartare celui de Tatar qui ne s’applique qu’à une petite partie de ces populations, et ne peut sans confusion s’étendre à une masse si considérable de tribus distinctes ; tandis que le nom de Tartare établi par l’usage, n’étant celui d’aucune d’elles en particulier, peut sans inconvénient servir à les désigner collectivement.— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, V. Géographie, histoire , Revue des Deux Mondes, Tome 8, 1832 / Tome 4 – 1833)
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