Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
pénultième | pénultièmes |
\pe.nyl.tjɛm\ |
pénultième \pe.nyl.tjɛm\ masculin et féminin identiques
Un chasseur m'a assuré avoir tué un corbeau, qui avait les cinq pénultièmes plumes des ailes d'un beau blanc.— (Antoine Delarbre, Essai zoologique sur l'Auvergne, Paris : chez A. J. Dugour, an VI/1798, note 1 page 80)
Dans vos deux pénultièmes lettres, par exemple, parlant de ce que vous avait dit M. de Luze, vous supposez m'avoir écrit qu'il disait que je n'avais point couché à Calais dans la même chambre que M. Hume, fait qui est très-vrai.— (« Lettre à M. du Peyrou, de Wooton, le 8 janvier 1767 », dans les Œuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau, correspondance : tome 4, Paris : chez J. Lefebvre & Cie, 1830, page 247)
Saillie intercoxale de l'abdomen, large; ses deux pénultièmes segments échancrés en demi-cercle.— (Jean Théodore Lacordaire, « Tribu XVIII : Asidides », dans l’Histoire naturelle des insectes: Genera des coléoptères, tome 5, part. 1, Paris : Librairie encyclopédique Roret, 1859, page 153)
Cette différence n'est pas pour nous surprendre, puisque nous avons déjà constaté que ces formes sont les seules qui admettent les proparoxytons pénultièmes, dans la mesure même où les fournit la langue.— (Philologie et linguistique: mélanges offerts a Louis Havet par ses anciens élèves et ses amis a l'occasion du 60e anniversaire de sa naissance le 6 janvier 1909, Hachette, 1909, page 91)
Amédée ne venait-il pas de l’appeler Arnica, en accentuant la pénultième de son nom d’une manière qui lui parut italienne ?— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
→ voir avant-dernier
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
pénultième | pénultièmes |
\pe.nyl.tjɛm\ |
pénultième \pe.nyl.tjɛm\ masculin et féminin identiques
Certains phonèmes sont particulièrement instables: des voyelles se diphtonguent et se dédiphtonguent alternativement, les diphtongues changent de sens (ascendant ou descendant) très facilement, et ceci d’autant plus lorsqu’elles sont en syllabe finale et que la langue hésite entre la tendance à l’accent sur la dernière et celle à l’accent sur la pénultième; enfin, certains groupes tantôt forment réellement diphtongue, tantôt se scindent en deux syllabes.— (Handes amsorya, 1963, volumes 77 à 79, page 527)
Nous savons de plus qu’il étoit encore à Avignon le pénultième de janvier de l’an 1389— (Claude de Vic, et al, Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, 1885)