quaternité \kwa.tɛʁ.ni.te\ féminin (pluriel à préciser)
Jung lie cette réflexion sur le mal à une autre préoccupation constante dans son œuvre : celle de l'archétype de la quaternité, omniprésent dans toutes les cultures du monde comme schéma ordonnateur – quatre points cardinaux, quatre saisons, quatre éléments, quatre castes de l'Inde, quatre évangiles, quatre nobles vérités du bouddhisme, quatre fonctions d'orientation de la psyché, etc.— (Frédéric Lenoir, Jung – Un voyage vers soi, Albin Michel, 2021, p. 194.)
Puisque le mythe judéo-chrétien a inventé Satan comme personnification et archétype du mal – un Dieu entièrement bon a cependant créé un être totalement maléfique (le diable), ce qui reste incompréhensible –, Jung propose de le réintroduire dans le conception d'un Dieu trinitaire, qui deviendrait alors quaternaire. Ainsi le Père aurait-il deux fils, l'un exprimant la dimension du bien, qui s'incarnera en Jésus, et l'autre la dimension du mal, personnifiée par Satan.— (Frédéric Lenoir, Jung – Un voyage vers soi, Albin Michel, 2021, page 195)
L'Église catholique rejette le concept de la quaternité de Dieu.
Quelques théologiens et même le fameux Pierre Lombard ont été accusés d’avoir donné par leurs explications l’idée d’une quaternité en Dieu.
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