Singulier | Pluriel |
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quenellisme | quenellismes |
\kə.nɛ.lism\ |
quenellisme \kə.nɛ.lism\ masculin
M. Languet, Archevêque de Sens, alla plus loin que M. de Vienne. II censura les ouvrages des PP. Bellelli & Berti , comme contenant des propositions favorisant le Jansénisme & le Quenellisme , sentant l'hérésie , &c.— (Abbé Dettey, La Vie de M. de Caylus, évêque d'Auxerre, Amsterdam, Arkstée & Merkus, 1765, t.2, p.300)
En 1704, le P. Legrix, Eudiste, fut nommé à la cure de Saint-Josse ; il se laissa entraîner par les nouveautés du Quenellisme d'une telle façon, qu'il en appela, ainsi que le P. Bournisien, qui le remplaça, de la constitution de Clément XI.— (Ch. de Montzey, Le père Eudes, missionnaire apostolique, et ses instituts: 1601-1869, Paris, P. Lethielleux, 1869, p.272)
L'agonie du quenellisme fut longue. L'auteur la fait commencer à 1715 et en décrit les phases jusqu'en 1790. Le début du désarroi se marque par la substitution des doctrines de Quesnel à celles d'Arnauld.— (Chanoine L. Raison, « Le Mouvement Janséniste au diocèse de Rennes (suite et fin) », dans les Annales de Bretagne, 1945, vol.52, p.2)
Et si vers 1728 le quenellisme, qui n'est qu'un jansénisme dégénéré cesse, en fait, d'exister, on le doit à Fleury et aux prélats de son choix, au moins autant qu'à une certaine usure des « opposants ».— (Charles Poulet, Histoire de l’Église, Beauchesne, 1959, vol.2, p.193)