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(Catholicisme)Doctrine d’apparence mystique, élaborée par Miguel de Molinos, au XVIIe siècle, et représentée en France par Fénelon, qui vise la perfection chrétienne à travers un état de quiétude passive et confiante de l’âme.
Rappelons que le quiétisme, objet de nombreuses condamnations autant politiques et doctrinales à partir de 1687, est une attitude spirituelle qui confond le traditionnel abandon à la volonté de Dieu, acte de foi qui permet à l'homme d'adhérer à cette volonté, avec l'abandon négligent de cette volonté, sous prétexte que Dieu fera tout tandis que l'âme ne fera rien.— (Max Huot de Longchamp, Qu'est-ce qu'un mystique?, Novalis, Montréal, 2021, page 201-202)
Le quiétisme, tant accusé d’obscurité, n’avait été que trop clair. Il érigeait en système et posait avec franchise comme suprême perfection l’état d'immobilité et d’impuissance où l’âme parvient à la longue quand elle abdique son activité. N’était-ce pas simplicité que de formuler si bien cette doctrine d’assoupissement, de donner à grand bruit une théorie de sommeil?— (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, chapitre XI, 2e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 170)
Un Boswell nous l’eût gâté, comme l’abbé Ledieu et l’histoire du quiétisme nous ont débossuétisé Bossuet.— (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, 1968, page 198)
(XXe siècle)(Par analogie)(Par extension) Attitude politique ou religieuse qui pourrait rappeler le quiétisme de Molinos par le refus d’intervenir dans les affaires publiques.
, ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam.— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.93)