quiescence

(Siècle à préciser) Voir quiescent.

quiescence \kjɛ.sɑ̃s\ féminin

1. (Biologie) Ralentissement voire arrêt de développement dépendant exclusivement des conditions du milieu de vie de l’organisme ou de la cellule (température trop basse ou trop élevée, dégradation de l'environnement, etc.).
   • La type de dormance le plus fréquemment rencontré chez les insectes phytophages est la diapause, suivie chez certaines espèces par une quiescence post-diapause. — (Interactions insectes-plantes, 2013, page 254)
   • Les insectes en quiescence, à des températures inférieures à ce seuil, supportent beaucoup plus facilement la privation d'oxygène ou l'hypercarbie. — (Charles Vincent, ‎Bernard Panneton, ‎Francis Fleurat-Lessard, La lutte physique en phytoprotection, 2000, page 88)
2. (Linguistique) Syllabe qui n'est composée d'aucune voyelle.
   • Le sitkûn, quiescence ou absence de voyelle, sera représenté par un petit carré (°), disponible dans le clavier de la machine utilisée. Le petit о ordinal (°) fourni par d'autres claviers aurait mieux convenu. — (Wahib Atallah, ‎Y. Ayache, Introduction aux recherches linguistiques arabes sur machines, 1973, page 8)
3. (Linguistique) (En particulier) (Hébreux) Lettre qui ne se prononce que si elle est suivie d'un point-voyelle.
   • Les anciens grammairiens hébreux et arabes sont tombés dans la même erreur, ce qui les conduisit à la trilittéralité des racines, à la quiescence des lettres, aux mutations des points, a la concavité des verbes, a la brisure des pluriels et autres conceptions désordonnées. — (J. Vinson, Revue de linguistique et de philologie comparée, 1965, vol. 48, page 83)

• (Sens 1) écodormance

• (Sens 1) diapause

• (Sens 2) syllabe mue

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (quiescence)
• « quiescent », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage