Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot quiproquo. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot quiproquo, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire quiproquo au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot quiproquo est ici. La définition du mot quiproquo vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dequiproquo, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(Date à préciser) Mot d’origine latine (latin médiéval). Il proviendrait de quidproquo (latin classique juridique signifiant « quoi pour quoi ») signifiant « une chose à la place d’une autre » ; l’expression appartenait originellement au vocabulaire pharmaceutique qui nommait ainsi un médicament pris à la place d’un autre.
Modeste avait échappé, par un quiproquo vulgaire, au plus innocent des espionnages qu’Ernest se reprochait déjà.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
L’éternel quiproquo des maris qui embrassent les bonnes, en croyant embrasser leurs femmes, ne suffit-il pas à la gaieté d’une soirée? Rien de plus digestif que ce jeu du quiproquo. Il est à la portée de tout le monde, il soulève toujours le même éclat de rire, comme ces calembours de province qui sont la joie d’un salon.— (Émile Zola, Le Naturalisme au théâtre, 1881)
L’absence de plan, l’espèce de cohue et de quiproquo perpétuel entre les auteurs et leurs personnages, déroute à chaque instant l’esprit du lecteur.— (F. de Lagenevais, La Littérature illustrée, 1843)
Au contraire, chez des primates “plus évolués”, tout semble se désorganiser, se défonctionnaliser, devenir relatif à des apprentissages complexes, à des rituels plus ouverts au risque de quiproquo ou de mésentente.— (Denis Duclos, De la civilité, 2013)
Sans la vérité, l'amour est au mieux un quiproquo, au pire un mensonge.— (Raphaël Arteau McNeil, La perte et l'héritage, Boréal, Montréal, 2018, page 149)