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Cette terrible histoire des Vaudois, dois-je en parler ou m'en taire ? En parler ? Elle est trop cruelle ; personne ne la racontera sans que la plume n’hésite, et que l’encre, en écrivant, ne blanchisse de larmes.— (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Chamerot, Paris, 1862 (8e édition), page 23)
Et, d’autre part, les historiens n’ont jamais raconté que Louis XIV ait songé à complimenter Louvois d'avoir réformé les mœurs.— (Anatole Claveau, La Vertu, dans Sermons laïques, Paul Ollendorff, Paris, 1898, 3e édition, page 43)
Une anecdote locale plutôt symbolique raconte que le coq du clocher de l’église de Saint-Vincent, dont la construction fut commencée en 1934, aurait disparu dans de bien mystérieuses circonstances, qu’on attribue à l’archevêque O’Leary.— (Juliette Marthe Champagne, De la Bretagne aux plaines de l'Ouest canadien: lettres d'un défricheur franco-albertain, Alexandre Mahé (1880-1968), CELAT/Presses de l’Université Laval, 2003, page 201)
Un ami raconte qu’il a pris soin de descendre au village voisin par le sentier mais qu’il s’est fait repérer par la maréchaussée sur un chemin de terre. Heureusement, il avait son attestation.— (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/2020 de Philosophie Magazine.)
Raconter, c'est un peu faire ses comptes. Les mots conter et compter ont une origine commune dans l'expression latine computare, « calculer ». Travail minutieux d’artisan, tant de fois avant moi reconduit. Et pourquoi raconter? Pourquoi ressasser ces choses d’un autre temps? Parce que c’est là une faculté de notre espèce, de faire que soient à nouveau les choses qui ne sont plus. J’ai voulu raconter dans l’espoir de créer, sinon du réconfort pour quelques vivants, au moins un supplément de sens à mon séjour terrestre.— (Gérald Baril, Si près, si loin, les oies blanches, Montréal, XYZ, 2020, page 321)
Dans un cas, le sujet désendosse en quelque sorte sa personnalité : il se démet de toute intimité pour mieux se recréer, à savoir se configurer et se raconter au travers de modèles-types ou de formes-schèmes de récits romanesques on ne peut plus distinct du genre autobiographique.— (L’Intime, l’extime, études réunies par Aline Mura-Brunel et Franc Schuerewegen, 2002, page 48)
Li chevalier revindrent tost Et raconterent al provost— (Wace, Sainte Margarite, manuscrit 3516 de la Bibliothèque de l’Arsenal, f. 125v. a.)
Références
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage