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Singulier | Pluriel |
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rakugo | rakugos |
\ʁa.ku.ɡo\ |
rakugo \ʁa.ku.ɡo\ masculin
Le Rakugo a été développé à l’ère Edo au début des années 1600 pour divertir la population. Au départ, beaucoup de comédiens ont commencé à s’adonner à toutes sortes de divertissements, puis des spécialistes ont émergé : on les a alors appelés les rakugo-ka. À Tôkyô, plusieurs théâtres proposent aujourd’hui ce type de représentations comme le Shinjuku Suehirotei, sans doute le plus connu ainsi que le Suzumoto Engeijō à Ueno, le Asakusa Engei Hall, ou l’Engeijō à Ikebukuro. Le Rakugo, qui repose essentiellement sur des traits d’humour et des jeux de mots, demande une bonne maîtrise de la langue japonaise et des connaissances culturelles pour en saisir la finesse. Contrairement au Nô ou au Kabuki, où la richesse des décors et la mise en scène très visuelle participe aussi au spectacle, le Rakugo mise sur la sobriété d’un homme seul agenouillé devant une table face à son audience et interprétant tous les personnages.— (Johann Fleuri, Portraits de Tokyo, Hikari Éditions, 2017)
Après le grand incendie du quartier des plaisirs de Shimbashi, le shogun a décidé de transférer les maisons closes à Asakusa. Les premiers théâtres de kabuki s’y sont installés. Et ceux de rakugo.— (Dominique Sylvain, Baka !, Viviane Hamy, 2007, page 56)