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Le suc d’oignons de lis étoit tenace, gluant; il fallut pour en avoir un peu, le ramasser avec un couteau : il étoit couleur de café au lait; .— (Jean-Étienne Guettard, Mémoires sur différentes parties des sciences et arts, Paris : Laurent Prault, 1770, tome 2, page L)
Pour faire sécher le foin, l'herbe coupée est étendue puis retournée dans la journée avant d’être ramassée en andains le soir venu.— (Sébastien Lay, Maitrise, non-maîtrise de l'herbage : approche ethnologique des savoirs, dans Prés et pâtures dans l'Europe occidentale, Presses Universitaires du Mirail, 2008, page 231)
Il a ramassé tout ce qui lui était dû en plusieurs endroits, et il a fait une somme importante.
Il s’applique à ramasser tout ce que les anciens ont dit de plus
J’ai ramassé tout ce que j’ai pu trouver de médailles de tel empereur.
Le premier qui a voulu me ravoir, c'est le cosson qui vient ramasser les œufs du village toutes les semaines, vous savez, le Basile, le gros rouge cayatte-là, celui qui a une vieille auto en fer-blanc .— (George Chepfer, « La Pétronille se remarie », dans Le Pays lorrain, 23e année, Nancy, 1931, page 393)
Le vieux marquis tolérait que les pauvres vinssent ramasser les branches mortes, .— (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
Je me baissai pour ramasser le portefeuille et les cartes de visite qui s’étaient envolées dans le ruisseau.— (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
Puis, apercevant, sur le sentier du bas-côté, un caillou dont l’aspect lui convint, il le ramassa et le mit dans sa poche.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 381 de l’édition de 1921)
Ramasser une personne, relever une personne qui est par terre.
(Sens figuré) Emmener avec soi une personne, se charger d’une personne qu’on a trouvée dans l’embarras, dans la misère.
Heureusement pour le philosophe qui commençait à claquer des dents, un autre charretier vint me ramasser.— (Ivan Tourgueniev, Un incendie en mer, juin 1883, dans L’Exécution de Troppmann et autres récits, Stock, 2000, page 178)
Cette femme est si charitable qu’elle ramasse tous les pauvres qu’elle rencontre.
Être ramassé par la police se dit de malfaiteurs pris dans une rafle.
Je le répète donc : depuis cet article, mes amies prenaient des gants avec moi. C’est-à-dire que, dans les moments difficiles, elles attendaient un peu avant de me ramasser.— (Paul Léautaud, Le Petit Ami, 1903, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 105)
Ramasser, se dit encore en parlant de ceux qu’on fait descendre sur les neiges dans des espèces de traîneaux le long des montagnes. Les Voyageurs se font ramasser, quand ils courent en hiver par les Alpes. Ceux qui ramassent s’appellent dans le pays marrons.
Le hérisson, la chenille se ramassent dès qu’on les touche.
C’est encore une finesse que cet habit-là ; on dirait qu’une femme qui le met ne se soucie pas de paraître, mais à d’autre ! on s’y ramasse dans un corset appétissant, on y montre sa bonne façon naturelle .— (Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, L’Île des esclaves, 1725)
Si, en face des iniquités d’une époque comme la nôtre, il n’y aurait pas quelque part un fouet et une verge à ramasser, surtout quand on sait si bien s’en servir pour confondre des ennemis personnels.— (George Sand, Sainte-Beuve à l’Académie française, 2 mars 1845)