ramenable

(1618)^[1] Dérivé de ramener, avec le suffixe -able.

ramenable \ʁa.mə.nabl\ masculin et féminin identiques

1. Que l’on peut ramener, rapporter.
   • Cela fait une dizaine de jours que je délaisse ma Nive pour des tentatives de pêche aux leurres de surface dans l’Adour à Bayonne pour la louvine. Aucune louvine de taille ramenable à la maison (au dessus de 42/45, maille à 36). — (Coup du soir - une peute sinon rien !, la-peche-a-la-mouche.com, 5 juillet 2009)
2. (En particulier) Susceptible d’être ramené à un état antérieur et meilleur.
   • Les citoyens timides mais loyaux voyaient enfin que le pouvoir n’était décidément plus ramenable à la pureté de ses premiers jours, et que ses mains débiles étaient impuissantes à rendre à la France sa dignité du dehors, et à calmer, au dedans, les haines qui suaient des pensées d’usurpation, de résistance et de guerre civile. — (Bernard Sarrans, Lafayette et la révolution de 1830, histoire des choses et des hommes de Juillet, tome second, Librairie de Thoisnier Desplaces, Paris, 1832, page 341)
   • Certainement, au point où il en est, Eudolfe ( je changerai ce nom ; Georges a raison ) est difficilement ramenable à l’honnêteté. — (André Gide, Les Faux-monnayeurs, Gallimard, Paris, 1925)
3. (Didactique) Qui peut être ramené à une forme plus simple, à un nombre moins élevé...
   • nous avons vu que les six premières comètes elliptiques calculées se trouvent entre ces nombres à peu près ; mais, malgré la brièveté du catalogue, on trouve une quantité de comètes dont la période comparée est ramenable à ces nombres. — (Charles Nagy, Considérations sur les Comètes ou éléments d'une cométologie, Leiber, Paris, 1862, pages 152-153)
   • Or, la tentative eisensteinienne est là pour rappeler, justement, que le plan de cinéma contient beaucoup trop de déterminations pour être ramené ou ramenable à une écriture . — (Jacques Aumont, A quoi pensent les films, Séguier, Paris, 1996, page 65)
   • La dimension somatique est de l’ordre de la quantité, dans la mesure où elle est ramenable à des valeurs biologiques. — (François Ansermet, Pierre Magistretti, À chacun son cerveau: Plasticité neuronale et inconscient, Odile Jacob, Paris, 2004)
   • Les autres chaînes de télévision, elles, doivent attendre vingt-quatre mois (délai ramenable à dix-huit mois en cas d’accord particulier) si elles sont coproductrices du film et trente-six mois si elles n’ont pas participé à son financement. — (Bruno Icher, Le temps (bref) d’un film, liberation.fr, 8 janvier 2009)

• inramenable, irramenable

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• « ramenable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « ramenable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage