rebutable

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot rebutable. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot rebutable, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire rebutable au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot rebutable est ici. La définition du mot rebutable vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition derebutable, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(XVIIe siècle) Dérivé de rebuter, avec le suffixe -able.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
rebutable rebutables
\ʁə.by.tabl\

rebutable \ʁə.by.tabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Vieilli) Qui mérite d’être rebuté, repoussé, rejeté.
    • Ne voila pas, ô ame! un amour damnable, execrable, rebutable & à detester ? — (F. Laurent de Paris, prédicateur capucin, Le Palais de l’amour divin entre Jésus et l’âme chrestienne, tome premier, Paris, chez Denys de la Noüe, Paris, 1614, page 1178)
    • on est dans l’usage aussi de frapper les arbres avec une masse, pour reconnoître par le son qu’ils rendent, s’ils sont sains ou cariés. Si un arbre sonne creux, il est rebutable ; s’il sonne plein, il est réputé bon : — (Henri Louis Duhamel du Monceau, De l'exploitation des bois : ou moyens de tirer un parti avantageux des taillis, demi-futaies et hautes-futaies et d’en faire une juste estimation, première partie, H. L. Guérin et L. F. Delatour, Paris, 1764, pages 278-279)
    • Enfin, un autre commentateur, Schweighauser, biffe d’un trait de plume ἑννἐα, dans lequel il ne voit qu’un parasite sans valeur ; le procédé est radical, et peu conforme à la saine critique, car l’incompris n’est pas nécessairement incompréhensible et rebutable. — (R. Mowatt, Symboles ptolémaïques, dans la Revue numismatique, 3e série, tome XI, Rollin et Feuardent, Paris, 1893, page 33)
  2. (Très rare) Qui se rebute aisément.
    • il y auroit de quoi rebuter la credulité la plus avide & la plus aveugle, si la credulité étoit rebutable. — (L’esprit des cours de l’Europe, tome XVII, janvier-avril 1708, Amsterdam, page 537)
    • Caroline trifouillait le fond de la tinette. Elle enfonçait résolument, elle ramonait la marchandise. Le jonc aurait pas suffi. Elle s’y replongeait à deux bras, Caroline était pas rebutable, c’était une femme qui craignait rien ... — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)

Traductions

Références