rebutant

(Siècle à préciser) Participe présent de rebuter.

rebutant \ʁə.by.tɑ̃\

1. Qui rebute, qui décourage.
   • Dans les moments difficiles, une confiance aveugle lui venait tout à coup, sans raison précise ; il suffisait quelquefois qu’il pensât à Dieu pour voir les problèmes les plus rebutants se simplifier d’une façon mystérieuse. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 50)
   • Elle ressemblait à ces enfants nés, élevés dans un château, mais qui ont grandi avec ceux de la ferme et qui prennent plus de joie aux soins les plus rebutants des écuries et des étables qu’aux divertissements de leur condition. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
   • La littérature permet de se venger de la réalité en l’asservissant à la fiction ; mais si mon père fut un lecteur passionné, il savait que l’écriture exige de rebutantes vertus, des efforts, de la patience ; c’est une activité solitaire où le public n’existe qu’en espoir. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 46)
   • Son volume important était certes quelque peu rebutant et cela a sûrement contribué à la réputation de complexité que cette réglementation a rapidement supportée. — (Jean-Claude Florence, « Une réforme ambitieuse : le régime des rémunérations d’ingénierie et d’architecture », Revue française d’administration publique, n^o 33, 1985, pages 27-46)
   • Travail rebutant.
   • Étude rebutante.
   • Air rebutant.
   • Mine rebutante.
   • Physionomie rebutante.
   • Manières rebutantes.
2. Qui est choquant, déplaisant, qui écarte.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

rebutant \ʁə.by.tɑ̃\

1. Participe présent de rebuter.

• Nancy (France) : écouter « rebutant  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rebutant), mais l’article a pu être modifié depuis.