Singulier | Pluriel |
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receveuse | receveuses |
\ʁə.sə.vøz\ |
receveuse \ʁə.sə.vøz\ féminin (pour un homme, on dit : receveur)
Don du sang : “aujourd’hui, on revit tous”, raconte la mère d’une receveuse— (Karine Arroyo et Ismaël Waka-Ceou (Sophie Boltz), « Témoignage. Don du sang : “aujourd'hui, on revit tous”, raconte la mère d’une receveuse », dans Nouvelle-Calédonie La Première, 14 juin 2023 )
Il y a des mots identiques à ceux pour lesquels Mme Gagneur réclame, qui ont déjà leur féminin : receveur, receveuse, acteur, actrice. Il y en a d’autres qui, quoique non encore classés, ont en quelque sorte droit de cité : docteur, doctoresse. Mais il y en a d’autres qui seraient horribles : auteur, autrice ou auteuse ; cela déchire absolument les oreilles.— (« Masculin et féminin », dans Le Matin, 26 juillet 1891, page 1 )
Mary Baker, originaire de Regina, a joué comme receveuse dans la All American Girls Professional Baseball League (AAGPBL) entre 1943 et 1952.— (« Des joueuses étoiles de baseball à l’honneur dans une Minute du patrimoine en Saskatchewan », dans ICI Radio-Canada, 11 juin 1923 )
Les fonctions de receveur ne sont guère remplies que par des hommes ; quand elles le sont par une femme, on dit receveuse : receveuse des billets d’un théâtre. En parlant de la femme d’un receveur, on dit aussi, madame la receveuse, comme on doit pouvoir dire, madame la fournisseuse générale ; comme on a dit autrefois familièrement et par plaisanterie, madame la procureuse ; comme on dit encore parfaitement bien, madame la procureuse générale, madame la procureuse du roi, madame la maréchale, madame la générale, madame la préfète, madame la sous-préfète, madame la présidente, madame l’élue, etc.— (Léger Noël, La clef de la langue et des sciences, ou Nouvelle grammaire française encyclopédique et morale, Dutertre, Paris, 1845-1861, page 511)
La receveuse, Mlle Monod, était seule dans la confidence ; elle avait arrêté plusieurs lettres d’Anne.— (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)