reculer

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Étymologie

Dérivé de cul, avec le préfixe re- et le suffixe -er.

Verbe

reculer \ʁə.ky.le\ ou \ʁky.le\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se reculer)

  1. Tirer ou pousser un objet en arrière.
    • Reculez un peu votre chaise.
    • Reculez la table.
    • Reculez-vous de là.
    • Il se recula bien loin d’eux.
    • Reculer une muraille, une haie, un fossé Les reporter plus loin.
    • Il faut reculer de deux mètres cette muraille.
  2. (Sens figuré) Porter plus loin, déplacer les limites, les frontières.
    • (Pronominal)Mais nous sommes déjà dans les faubourgs. Les maisons s'espacent, se reculent, s'adossent à la rivière ou à la montagne. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
  3. (Sens figuré) Éloigner quelqu’un du but qu’il se propose, retarder, ajourner une affaire.
    • Nous reculons dans le temps d'une République. Nous sommes sous la Troisième qui tire à sa fin. M. Albert Lebrun en est le président. — (Maurice Lelong, Célébration du fumier, Le Jas du Revest-Saint-Martin (Haute-Provence) : chez Robert Morel éditeur, 1966, page 153)
    • Cet événement a fort reculé ses projets, a reculé ses affaires, l’a fort reculé.
    • L’odeur poisseuse, l’aspect désespéré du lieu le reculèrent jusqu’à penser qu’il eût aussi bien pu pousser la porte, là-haut, et de pied ferme attendre le jeune homme dans la chambre. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Ce succès recula sa perte.
    • Il a reculé ses paiements de six mois.
  4. (Rare) Sodomiser de nouveau.
  5. (Intransitif) Aller en arrière.
    • Pour arrêter le cheval étant au pas, au trot ou au galop et même pour reculer, la tension des rênes, la pression des jambes, la position des mains et des jambes sont les mêmes, c’est-à-dire que les mains doivent être à la même hauteur et les jambes également en arrière. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 242)
    • Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
    • Recule vite, cherche le dur, le sec, ou tu es perdu. Tu croira t’échapper en avançant Tu t’enfonces davantage — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Toujours positionnés sur leur ligne, les héros ne reculent jamais devant l'ennemi. Entre le 23 et le 25 mai 1940, le 6e RSA perd 99 spahis à Sy, parmi lesquels figurent des tués tels que Saïd Ben Dechina, Mohamed Djoudi, les admirables Hamadi et Lambarek... — (Rachid Bouamara, Le silence tiraillé: À ces guerriers bannis de l’Histoire..., Publishroom, 2017)
  6. (Intransitif) (Sens figuré) Régresser, en parlant des affaires et des personnes.
    • Ce sont eux qui, dans l'élevage gâtineau, tiennent la vedette et la tiendront jusqu'au jour où les perfectionnements apportés aux méthodes culturales les feront reculer au point d'en amener la quasi-disparition. — (Louis Merle, La métairie et l'évolution agraire de la Gâtine poitevine de la fin du Moyen-Age à la Révolution, collection Les Hommes et la terre, tome 2, S.E.V.P.E.N., 1957, page 153)
    • Vos affaires reculent au lieu d’avancer. — Souvent c’est reculer que de ne point avancer.
    • Il est trop avancé pour reculer.
  7. (Intransitif) (Sens figuré) Ne pas soutenir avec fermeté ses droits, ses opinions.
    • Il aimerait mieux se faire tuer que de reculer.
    • Cinquante francs d'amende par exemplaire saisi, c'est de quoi faire reculer les plus intrépides. — (Gérard de Nerval, « Angélique », in Les Filles du feu, 1854)
  8. (Intransitif) Différer, éviter de faire quelque chose qu’on exige ou qu’on désire de nous.
    • Eh! bien, ne reculant devant aucune tâche si fastidieuse fût-elle, ils pourvoiront, d'eux-mêmes, à la diffusion de ces ouvrages, en s'en faisant les traducteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Je voudrais qu’il me rendît ses comptes, mais il recule toujours.
    • Il n’y a plus moyen de reculer.
    • Je l’ai tellement pressé, qu’il ne peut plus reculer.
    • Quelque proposition que vous lui fassiez, il est homme à ne pas reculer.

Antonymes

Aller en arrière

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

  • France : écouter « reculer  »
  • France (Lyon) : écouter « reculer  »
  • France (Vosges) : écouter « reculer  »
  • Somain (France) : écouter « reculer  »

Anagrammes

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Voir aussi

  • reculer sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

Étymologie

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Verbe

reculer *\Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Reculer.