Singulier | Pluriel |
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resémantisation | resémantisations |
\ʁə.se.mɑ̃.ti.za.sjɔ̃\ |
resémantisation \ʁə.se.mɑ̃.ti.za.sjɔ̃\ féminin
Pourquoi trouve-t-on si peu d’études sur les resémantisations à l’œuvre dans les circulations artistiques ?— (Béatrice Joyeux-Prunel, Circulations, resémantisations. Le palimpseste aporétique, Artl@s Bulletin 6, no 2, 2017)
Avec l’hybridité des drames modernes où la fable se fragmente et les personnages se désidentisent, la catastrophe subit ce que Jean-Pierre Sarrazac nomme une « resémantisation » si bien qu’elle fonctionne selon le critique « comme une résurgence citationnelle — catastrophe de Beckett — ou comme une image réinvestie des sens par un phénomène de métonymie sémantique : pur malheur, image de mort ».— (Edwige Gbouablé, Des écritures de la violence dans les dramaturgies contemporaines d’Afrique noire francophone (1930-2005), Université Rennes 2, 2007 (coquille résemantisation corrigée en resémantisation))
Non pas le géniteur ni le protecteur, mais le juge à l’œil sévère et l’autorité bruyante, impérieuse, aux terribles éclats : bel exemple de ce qu’une « resémantisation », consciente ou non, peut apporter à une légende jusque là bien pauvre, et sans rapport avec Poséidon non plus qu’avec la migration vers l’Asie Mineure ou l’image que l’enfant peut avoir du père tout-puissant.— (Gérard Lambin, L’Épopée, 2016, page 202)