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Le doigt sur la détente de nos armes, tous les muscles tendus, ne respirant plus, nous attendons... et il me semble qu'il se passe une éternité...— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 47)
Les silhouettes des buissons frangeaient son chemin et il allait, tête levée, respirant large.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Son slogan était : « Respirons la vie à pleins poumons. » Slogan idiot, puisque la vie, ça ne se respire pas. On respire les chaussettes, les calfouettes, la culotte de Simone Veil, mais la vie, jamais !— (Professeur Choron, Je bois, je fume et je vous emmerde, éditions Régine Desforges/Jean-Christophe Florentin, 1992, Nouvelles Éditions Wombat, 2016)
(Sens figuré)L’amour du bien public respire dans toutes ses paroles, dans toutes ses actions, tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait atteste qu’il est animé de l’amour du bien public.
Dans cette maison, tout respire la piété, la joie, la vertu.
Ses moindres paroles respirent la bonté.
Gargaret.– Si tu voyais ma femme ! Un air de candeur… une figure qui respire l’honnêteté… Muserolle.– La mienne aussi respirait l’honnêteté… Seulement elle avait la respiration très courte…— (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
Or, lassé de servir de tête de massacre, Des contes à mourir debout qu'on me consacre, Moi qui me porte bien, qui respire la santé, Je m'avance et je crie toute la vérité.— (Georges Brassens, Le Bulletin de santé, in Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966)
Cette bonne brute qu’on appelait Gueule-de-Bois et qui respirait pour tous les Allemands la haine la plus démoniaque, avait pris l’enfant du sabotier sous sa protection.— (Léon Bloy, Les vingt-quatre oreilles de « Gueule-de-bois » dans Sueur de sang, 1893)