restasse

restasse \ʁɛs.tas\

1. Première personne du singulier de l’imparfait du subjonctif du verbe rester.
   • L'autre jour, au bal, il est vrai qu'il m'a fait danser autant qu'il a voulu. Auriez-vous mieux aimé que je restasse assise sur ma chaise et que je fisse tapisserie comme une personne respectable ? — (Alfred Assollant, Trop tard !, chapitre 8, en feuilleton dans L'Illustration n^o 1237 du samedi 10 novembre 1866, page 294)
   • — Écoute-moi bien, comprends-moi, et n’ajoute pas à mon chagrin. Si à Paris nous avions rencontré Garofoli, et si celui-ci t’avait repris, tu n’aurais pas voulu, n’est-ce pas, que je restasse avec toi, et ce que je te dis en ce moment, tu me l’aurais dit. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
   • Déjà il m’avait suffisamment touchée, intéressée, apitoyée même par ses larmes masquées, pour que je ne restasse point insensible à sa prière. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
   • Chaque fois on avait répondu en insistant pour je restasse. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 106)

• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « restasse  »
• France (Vosges) : écouter « restasse  »
• France (Cesseras) : écouter « restasse  »

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restasse \ʀɨʃ.tˈa.sɨ\ (Lisbonne) \xes.tˈa.sɪ\ (São Paulo)

1. Première personne du singulier de l’imparfait du subjonctif de restar.
2. Troisième personne du singulier de l’imparfait du subjonctif de restar.