rester sur sa faim \ʁɛs.te syʁ sa fɛ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de rester)
Pour sa faim, une demi-livre de pain était mince, aussi disparut-elle vite ; mais peu importait, depuis le temps qu’elle était habituée à imposer silence à son appétit, elle ne s’en portait pas plus mal : il n’y a que les gens habitués à trop manger qui s’imaginent qu’on ne peut pas rester sur sa faim.— (Hector Malot, En famille, 1893)
Or, sur ces trois points nous restons sur notre faim, car, sous l’habileté extrême de la présentation, nous ne trouvons guère que d’innombrables affirmations ou omissions, le soin étant laissé au lecteur de trouver les démonstrations en effectuant les rapprochements comme il le peut.— (Jean Piaget, Le structuralisme, Presses Universitaires de France, Paris, 2016, 2e édition (1re édition 1968), page 113)
Pour ceux qui connaissent le genre, la recette ne change pas, le profane y découvre le sport et la compétition, mais le connaisseur reste sur sa faim, face aux platitudes dégainées par les consultants (principalement l’ancien international anglais Ugo Monye).— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 26 janvier 2024, page 14)