revoir \ʁə.vwaʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se revoir)
Quoi qu’il en soit, l’espérance de revoir le pauvre baron gai et gaillard m’a bien épargné de la tristesse.— (Lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan, à Vichi, mardi 28 mai 1676)
Albert et Ludwig se revirent avec plaisir, tous deux venaient de combattre contre les infidèles, l’un au midi, l’autre au nord.— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
Et je sais pourquoi ce soleil sur les choses et en moi : parce que je te reverrai.— (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource , XCV. « Pourquoi du soleil aujourd’hui sur l’eau verte », E. Sansot et Cie, 1907, page 196)
Un cours créé en 2011 et revu en 2014.— (vidéo Français Authentique)
Revoir un manuscrit, un ouvrage pour le corriger.
Revoir des épreuves, un compte.
Obtenir un arrêt pour faire revoir un procès.
C’est un homme qui examine les choses avec soin ; après lui il n’y a plus à revoir.
Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens, & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent.— (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, t. 42, 1775, page 19)
Pour elle j’étais l’amant, non le séducteur; elle revoyait son premier rendez-vous, elle ressentait le premier baiser; elle se revirginisait! Pauvre Gretchen!— (Alfred Delvau, Les Dessous de Paris, vol. 1, Paris : chez Poulet-Malassis et De Broise, 1860, p. 127)
Les premiers souvenirs de Louis Pasteur dataient de cette époque. Il se revoyait enfant, heureux de courir sur la route qui conduit au village d’Aiglepierre.— (René Vallery-Radot, La Vie de Pasteur, Hachette, 1900 (Flammarion, 1941), p. 11)
Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
Singulier | Pluriel |
---|---|
revoir | revoirs |
\ʁə.vwaʁ\ |
revoir \ʁə.vwaʁ\ masculin
Adieu jusqu’au revoir. — Il m’a dit à revoir.
Mais, au jour du revoir, une porte s’ouvre et l’enclos renaît et le tulipier fleurit, même au cœur du plus âpre hiver.— (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource , XCVI. « Dans un coin de cette place », E. Sansot et Cie, 1907, page 197)
Je devais retrouver mes cousines le lendemain, au temple, et cela seul occupait mes pensées ; car mon esprit d’enfant attachait une grande importance à cette sanctification de notre revoir.— (André Gide, La Porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, pages 20-21)
Du reste, la perspective d’un très prochain revoir enlevait à mon adieu ce qu’il eût pu avoir de tragique.— (André Gide, La Porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 111)
Pour Port-Vendres ne sais rien encore pour la bonne raison que ne peux guère avoir ma permission précisée d’avance mais vais tâcher de profiter de ma situation de brigadier fourrier pour hâter ce revoir.— (Guillaume Apollinaire, Lettre à Madeleine Pagès du 20 août 1915)
Ces quelques heures lui avaient donc suffi pour épuiser la joie du revoir, attendue depuis trois mois.— (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 237)
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