Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | ricardien \ʁi.kaʁ.djɛ̃\ |
ricardiens \ʁi.kaʁ.djɛ̃\ |
Féminin | ricardienne \ʁi.kaʁ.djɛn\ |
ricardiennes \ʁi.kaʁ.djɛn\ |
ricardien \Prononciation ?\
L’équivalence ricardienne ou la neutralité ricardienne est une théorie économique qui soutient qu’il y a équivalence entre l'augmentation de la dette publique aujourd'hui et l’augmentation des impôts requise demain par le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts. Si les agents économiques se comportent de manière rationnelle, une politique de relance (distributions de revenus financée par la dette publique) ne les poussera pas à consommer, mais plutôt à économiser (augmentation des taux d'épargne), en prévision de hausse d’impôts futures.
La limitation des politiques budgétaires discrétionnaires est une vielle revendications des héritiers de Milton Friedman ou de Robert Barro, le théoricien de l’équivalence ricardienne.— (Un pacte faustien pour l'économie européenne ?, nouvelObs.fr, 12 mai 2011)
Singulier | Pluriel |
---|---|
ricardien | ricardiens |
\ʁi.kaʁ.djɛ̃\ |
ricardien \ʁi.kaʁ.djɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : ricardienne)
Cet ancien jeune conseiller de Michel Rocard est un X-Mines qui a conquis ses galons de DG chez les « ricardiens » et tient les rênes opérationnelles depuis 2008.— (Patrick Ricard : le fils discret d’un père tyrannique, LeParisien.fr, 19 août 2012)