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Étymologie
- (1918) De Rintintin, nom emprunté à une poupée créée en 1913 par Francisque Poulbot.
Nom commun
rintintin \ʁɛ̃.tɛ̃.tɛ̃\ masculin
- (Très rare) Poupée française en laine représentant un petit garçon, qui servit de porte-bonheur à la fin de la Première Guerre mondiale (1918).
Il arrivait vêtu de bleu, coiffé d’un panama à ruban rayé, m’apportant des bonbons, des singes en chenille de soie grenat, vieil-or, vert-paon, qu’une mode agaçante accrochait partout — les rintintins de l’époque — un petit porte-monnaie en peluche turquoise.
— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 97)
Sous un parasol démontable, les mannequins, en costume de sport, ont déballé une table pliante, des chaises, une mallette à pique-nique, un phonographe, une radio, des rintintins de toutes espèces, des hamacs, que sais-je ?
— (Claude Blanchard, « Paris… mon Paris ! », Le Petit Parisien, 2 novembre 1931, page 2)
Ils se présentent l’un à l’autre, ces deux coureurs de plus d’un mètre 80. Ils ont la même taille exactement, la même silhouette et leurs sourcils sont aussi bruns, aussi épais. Vietto n’a abandonné ni ses rintintins ni son bout de voile de mariée, mascottes qui l’ont bien servi dans les cols.
— (Gaston Bénac, « La caravane dans les Landes », Paris-soir, 26 juillet 1934, page 6)
- — Hélas ! fit le jeune homme, d’un air exagérément navré. Vous croyez avoir pensé à tout et vous avez oublié le principal !
— Hein ?
— Oui… le fétiche !
— Quel fétiche ?
— Le porte-bonheur, la mascotte, l’amulette : un chat, un rintintin ou un chiffre quelconque ! Nous ne pouvons pas partir sans être assurés que les dieux nous sont favorables. — (Max du Veuzit, Mariage doré, chapitre 52, Le Réveil du Nord, 16 juin 1942, page 4)