ripoliné

(Date à préciser) Participe passé de ripoliner.

ripoliné \ʁi.po.li.ne\

1. (Populaire), (Vieilli) Recouvert de peinture.
   • À l’infirmerie, le couloir était si propre qu’on avait toujours peur d’y marcher. Avec ça, des murs ripolinés en blanc. Le mobilier aussi. — (Alexandre Soljenitsyne, Une journée d’Ivan Denissovitch, 1962 ; traduit du russe par Lucia et Jean Cathala, 1976, page 27)
   • Nous sommes bien au chaud dans notre ghetto de tôles ripolinées. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, pages 88-89)
   • Au bout d'un temps nous le vîmes se lever et se diriger vers une vitrine ripolinée comme en voit chez les infirmières et les dentistes, mais on ne distinguait pas ce qu'il y avait à l'intérieur à cause des reflets de verre. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, pages 141-142)
   • Bientôt nous le vîmes réapparaître poussant devant lui une petite voiture comme celles des commis livreurs. Elle était ripolinée en vert et l'on voyait écrit dessus en lettres jaunes un long mot allemand d'un seul tenant mais qui prenait trois lignes, et qui était suivi des initiales A.G. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 145)
   • Rien d'intéressant — jusqu'à ce qu'il tombe sur un carnet glissé entre un morceau de rampe ripolinée et un rouleau de moquette rouge. — (Jean-Christophe Grangé, La Terre des morts, 2018, Le livre de Poche, page 175)
2. (Par analogie) Comme recouvert de peinture.
   • Marylène, elle, était seulement locataire dans son studio mais elle avait la nudité souveraine, princière : la poitrine abondante, mais ferme : elle était somptueuse, orientale, moelleusement sculpturale, Marylène, ripolinée d’huile solaire. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 52)

→ voir peint.

ripoliné \ʁi.po.li.ne\

1. Participe passé masculin singulier de ripoliner.