riz-pain-sel masculin invariable \ʁi.pɛ̃.sɛl\
Donner à la troupe des vivres qui ne lui étaient pas dus ! Il y avait là de quoi faire bondir tous les riz-pain-sel de l’armée du Rhin.— (Comte d’Hérisson, Les responsabilités de l’année terrible, chapitre XV ; Paul Ollendorff éditeur, 1891, page 178)
Une des diaboliques inventions de cet abruti nous a bien fit rigoler : comme le seau de cuivre, destiné au soulagement des malades, était fréquemment maculé par des égrotants peu soigneux, ledit sous-officier riz-pain-sel institua un beau jour que la tinette serait désormais érigée en plein centre du dortoir, afin que les hospitalisés pussent prendre sur le fait et dénoncer le dégoûtant personnage qui “faisait des saletés exprès”.— (Jean Galtier-Boissière, La Fleur au fusil, Baudinière, Paris, 1928)
Pour faits de guerre jusque-là gardés pudiquement secrets, M. Blanc, qui fut mobilisé, affirme-t-on, dans les riz-pain-sel, vient de recevoir la Légion d’honneur.— (Un succès , dans L’œil de Paris no 165 du 2 janvier 1932, page 12)