Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
romano-germanique | romano-germaniques |
\ʁo.ma.no.ʒɛʁ.ma.nik\ |
romano-germanique \ʁo.ma.no.ʒɛʁ.ma.nik\ masculin et féminin identiques
Elle arrive dans cette libre société romano-germanique avec ses principes d’autocratie politique et religieuse ; c’est le même antagonisme que produisait l’invasion arabe du VIIIe siècle ou l’invasion ottomane du XVe, c’est l’introduction en Europe de ce vieil esprit oriental contre lequel toute l’histoire de l’Occident est une protestation triomphante. D’où vient donc, encore une fois, que les peintres les plus dévoués de la société germanique et romane n’aient jamais signalé avec effroi les progrès de l’invasion russe ?— (Saint-René Taillandier, Les Allemands en Russie et les Russes en Allemagne, Revue des Deux Mondes, 1854, tome 7)
L’usage devenu presque exclusif du globish dans les relations européennes est un avatar de la hiéroglossie, dont Jean-Noël Robert a mis en évidence la place essentielle dans les systèmes de domination religieuse . Cette normativité de la langue est particulièrement évidente en matière juridique, compte tenu des liens étroits qui unissent l’anglais à la tradition de common law et de la difficulté d’y traduire les concepts juridiques de base de la tradition continentale romano-germanique.— (Alain Supiot, « La refondation de l'Europe ne pourra se faire sans sortir des traités actuels », Le Figaro, mai 2020)
Les armées romano-celtiques et romano-germaniques.— (Arthur de Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines, 1884, livre sixième, chapitre 4)
Personne n’ignore que l’empire moderne ou l’empire romano-germanique, comme le nomment ses jurisconsultes, n’est point, et même qu’il ne prétend en aucune manière être la même monarchie que l’empire romain, fondé en premier lieu par Romulus.— (Jean-Baptiste Dubos, Histoire critique de l’établissement de la monarchie françoise dans les Gaules, 1742, livre 5, chapitre 8)
Nouvelle ère de l’histoire allemande, épanouissement de la puissance impériale, montée et apogée de la gloire romano-germanique : durant les quatre ou cinq siècles qui suivent (800-1250), les quatre monarchies successives de l’Ancien Empire et leurs quatre dynasties franque, saxonne, franconienne et souabe maintiennent l’unité de la « nation germanique ».— (Victor Bérard, L'Éternelle Allemagne, Revue des Deux Mondes, 1915, tome 25)
Relatif au droit continental (2) :