romphe

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Étymologie

Semble avoir été inventé en 1886[1], attesté en 1901[2][3], ainsi que le mot gromphe, par Philippe et Daniel Berthelot dans le sonnet Alexandre à Persépolis, 330 av. J.-C., dans le but de créer une rime au mot triomphe qui n’en possède presque pas.

Nom commun

Singulier Pluriel
romphe romphes
\ʁɔ̃f\

romphe \ʁɔ̃f\ masculin

  1. (Littéraire) Fleur blanche en forme de coupole[4], ou d’étoile, de la famille des Térébinthacées[5] dite aussi des Anacardiacées.
    • Au-delà de l’araxe où bourdonne le gromphe,
      Il regardait sans voir, l’orgueilleux Basileus,
      Au pied du granit rose où poudroyait le leuss,
      La blanche floraison des étoiles du romphe,
      — (Philippe et Daniel Berthelot, Alexandre à Persépolis, 330 av. J.-C., 1886 ?, < 1901)
    • L’aspic, dissimulé sous la rose et le romphe,
      Est l’instrument voulu pour son fatal dessein.
      Achevant un gâteau fait des pulpes du somphe,
      L’œil tranquille, pressant la bête sur son sein,
      Elle semble bénir le reptile assassin
      Et meurt sereinement dans l’orgueil du triomphe.
      — (Hugues Delorme, Les Annales politiques et littéraires, volume 81, page 167, Adolphe Brisson, 1923)


Traductions

Anagrammes

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Voir aussi

Références

  1. Instituto Nacional do Livro, Rima e Poesia, Coleção de Filologia, volumes 6-7, page 259, 1965. « Outro caso, também citado com freqüência, é o de Phelippe Bertholet que, em 1886, compôs o sonêto Alexandre à Persépolis, com seis rimas em omphe : gromphe, romphe, chrysogomphe, Gomphe, gomphe e triomphe, duas das quais, pelo menos,  »
  2. Mercure de France, volume 40, page 809, 1901. «  Près du rose granit où poudroyait le leuss, La blanche floraison des étoiles du romphe, »
  3. La Semaine littéraire, volume 9, page 596, 1901
  4. Ève Paul-Margueritte, Deux frères, deux sœurs : deux époques littéraires, page 119, 1951, Peyronnet. « Philippe sortit un feuillet de sa poche et montra le sonnet. Hérédia apprit ainsi que Gomphe est une ville de Thessalie, que le gromphe est un scarabée noir de l’Egypte, que le terme chrysogomphe désigne une cassette dont les charnières sont en or et que le romphe est une fleur en forme de coupole. »
  5. Henri Bonnard, Procédés annexes d’expression, page 180, 1982, Magnard. « Daniel et Philippe Berthelot, lui ont donné cinq rimes dans un sonnet somptueux : gromphe (coléoptère de la famille des scarabées), romphe (térébinthacée),  »