| Invariable |
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| ron-ron \ʁɔ̃.ʁɔ̃\ |
ron-ron \ʁɔ̃.ʁɔ̃\ masculin
Puis tout d'un coup, au lieu de mes paroles, vous n'entendriez plus que le ron-ron d'un gros chat noir, qui aurait de la peine à vous jeter les griffes, par exemple.— (Marquis de Foudras, Mémoires d'un veneur, chapitre 8, dans Journal des haras, chasses, et courses de chevaux, des progrès des courses de chevaux, 1832, tome 7, 4e série, page 168)
Vers le matin, Béelzébuth, en proie à une agitation étrange, quitta le fauteuil où il avait passé la nuit, et grimpa péniblement sur le lit. Arrivé là, il heurta de son nez la main de son maître endormi encore, et il essaya un ron-ron qui ressemblait à un râle.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Le poêle faisait ron-ron comme un bon vieux chat fidèle et qui semble dire : Reste là, mon maître, puisque j’y suis.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 166)
Mais Michel ne l’écoutait plus, il tendait l’oreille : on dirait un ron-ron de voiture, au loin…— (Elsa Triolet, Le Cheval blanc, 1943, troisième partie, chapitre VI)