Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
rossable | rossables |
\ʁɔ.sabl\ |
rossable \ʁɔ.sabl\ masculin et féminin identiques
La Valachie et la Moldavie, sous la domination turque, étaient, malgré la fécondité de leur sol, les pays les plus malheureux de l'Europe. Jusqu'en 1856, le cultivateur y était serf de la glèbe, taillable, corvéable et rossable à merci; je renvoie à des récits de voyageurs qui ne datent pas de vingt-cinq ans.— (« La guerre de Bosnie : Qu'avons-nous à craindre », dans La Revue politique et littéraire, 2e série, 6e année, no 2 du 8 juillet 1876, p. 29)
Le reste des habitants des villes, les petits bourgeois, les petits marchands et les artisans étaient, comme les serfs des campagnes, soumis au recrutement, à la capitation, aux verges. C'était, comme nous disions jadis en France, le peuple taillable et corvéable, et de plus, selon le mot russe, le peuple rossable à merci.— (Anatole Leroy-Beaulieu, L'Empire des tsars et les Russes, tome 1 : Le pays et les habitants, Paris : Librairie Hachette & Cie, 1881, p. 277)
Il n'a pas été réélu n'est-ce pas ? Il a été vaincu, pas vrai ? Et le député qui l’a rossé est un communiste triomphateur ? Alors celui-ci a eu raison. Alors l'autre est rossable et tambourinable à volonté. Je ne dis pas cela en l'air.— (Charles Maurras, « La politique », dans L’Action française, no 139 du lundi 18 mai 1936 (édition de 5 heures), p. 1)