ruinable

(XVII^e siècle) Dérivé de ruiner, avec le suffixe -able.

ruinable \ʁɥi.nabl\ masculin et féminin identiques

1. (Rare) Qui peut être ruiné.
   • Il y a tantôt trente ans passés que nous somme apres la demolition de ce beau bâtiment de France, dont nos Peres avoient tellement cimenté les fondemans qu’il n’étoit ruinable que de nos propres mains. — (Antoine de Laval, Desseins de professions nobles et publiques, seconde édition, Veuve Abel L’Angelier, Paris, 1613, page 131)
   • Un peuple se déclare bloquéable^[sic] et ruinable à merci, dès qu’il proclame en principe son intention de rester à l’ancre dans ses ports et l’arme au bras dans ses garnisons quoi qu’il arrive. — (Emmanuel Domenech, Le Mexique tel qu'il est: la vérité sur son climat, ses habitants et son gouvernement, E. Dentu, Paris, 1867, page 337)
   • - Le baron Hardinge s’est ruiné pour elle, d’Arsac s’est brûlé la cervelle, le petit Moris est allé mourir aux Eaux-Bonnes.
     - Voilà qui est tout à fait encourageant et qui véritablement doit me décider.
     - D’abord vous n’êtes pas ruinable ; ensuite vous n’êtes pas poitrinaire : le sort de ceux dont je viens de vous parler ne vous est donc pas réservé. — (Hector Malot, Le Colonel Chamberlain, E. Dentu, Paris, 1876, page 129)

• inruinable

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