répliquer \ʁe.pli.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Les partisans de Maïmonide répliquèrent à l’interdit prononcé par les « littéralistes » en lançant, à leur tour, l’excommunication contre les auteurs de l’interdit.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Il me répondit telle et telle chose, mais je lui répliquai cela et cela.
Mon avocat a parlé le premier, le vôtre a répondu, le mien répliquera.
Marsillat avait envoyé un exprès, la veille au soir, pour dire qu’il avait à répliquer dans son procès, et qu’il ne serait libre de quitter Guéret que dans deux jours, lorsqu’il aurait gagné ou perdu sa cause.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Il me faut me fixer un plan de vie, des règles strictes. Par exemple, chaque matin, me lever à sept heures. Ne pas répliquer. On me parle, je sais que j’ai raison, mais je me tais.— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 200)
Ces injurieurs pathologiques, - ou injuromanes - sont aisément reconnaissables, notamment par un détail qui ne saurait échapper à l'observateur averti : jamais il ne répliquent avec à-propos.— (Robert Édouard, Dictionnaire des injures, précédé d'un petit traité d’injurologie, Paris : Claude Tchou éd., 1967, page 234)
L’injurieur peut pousser encore plus loin l’outrage en feignant de s'adresser uniquement à ce témoin pour injurier l'autre à la troisième personne, considérant l’injurié comme absent et cherchant à lui enlever ainsi toute possibilité de répliquer.— (Christine Sautermeister, Céline vociférant ou l'art de l'injure, Société d'études céliniennes, 2003, page 8)
Sur ce que je lui reprochais, il me répliqua que… Ce qu’il disait était si évident que je ne vis rien à répliquer.
Répliquer du tac au tac.
Cet enfant a toujours quelque chose à répliquer.
Quand il ordonne quelque chose, il ne souffre pas qu’on réplique.
Ne répliquez pas.
Je n’arrive pas à répliquer sur mon ordinateur le problème que vous me décrivez.
Le général ordonna que l’on fasse répliquer la batterie d’artillerie.