série de l’uranium \se.ʁi də l‿y.ʁa.njɔm\ féminin singulier
On part de l’hypothèse fondamentale qu’il y a quatre séries radioactives indépendantes dont les membres ont des masses atomiques données respectivement par 4 n + 3, 4 n + 2, 4 n + 1 et 4 n, où n est un entier. Il y a lieu de penser que la première de ces séries est celle de l’actinium ; la seconde, la série de l’uranium ; la troisième, une série hypothétique qui aboutirait au bismuth (a = 209) et au thallium (a = 205), et la quatrième, la série du thorium.— (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1925, page 33)
Il existe quatre séries, nommées 4n, 4n + 1, 4n + 2 et 4n + 3, qui correspondent au nombre de masse A du noyau initial :— (« série radioactive », dans Pascal Febvre, et al., Dictionnaire de physique, 2013, page 624)
— la première est appelée série du thorium (A = 4n). Elle commence avec le 232
90Th et se termine avec le 208
82Pb ;
— la deuxième est appelée série du neptunium (A = 4n + 1), elle commence avec le 237
93Np et se termine avec le 209
83Bi ;
— la troisième est appelée série de l’uranium (A = 4n + 2), elle commence avec le 238
92U et se termine avec le 206
82Pb ;
— la quatrième est appelée série de l’actinium (A = 4n + 3), elle commence avec le 235
92U et se termine avec le 207
82Pb, selon
235U → 231Pa → 227Ac → … → 207Pb.
La série 4n + 1 n’est pas observable dans la nature car le 237
93Np a un temps de vie T ≈ 3,25 × 106 ans nettement inférieur à l’âge de la Terre, si bien que les noyaux initialement présents se sont aujourd’hui tous désintégrés.