s’autovomir \s‿o.to.vɔ.miʁ\ 2e groupe (voir la conjugaison) pronominal
C’est ce qui apparaît au niveau des pictogrammes qui englobent un moi/bouche/mère/bébé régurgité et régurgiteur, expulsé coincé dans la toux, autant de pictogrammes qui renvoient à un enfant bouche qui s’autovomit, s’autotousse, s’auto-expulse, s’autodétruit.— (Anne Brun, Médiations thérapeutiques et psychose infantile, 3e édition, 2019)
Avant mon interprétation, le regard voit le sans-forme de soi-même, par mon interprétation, je permets à ce regardant de se rassembler (je pense en écrivant ces mots à ces images de film où l’on inverse le mouvement) et à partir de ce « contenu » et de ce « contenant » reconstitués de voir à l’« extérieur » de lui-même une scène, une image, « la conséquence de l’acte d’un corps », ce qui lui rend possible d’être quelqu’un qui peut éprouver du dégoût, de la peur, l’envie de rendre, sans être pour cela « ce qui dégoûte », « le pur effroi », « ce qui s’autovomit ».— (Hélène Troisier, Piera Aulagnier, 2015)
Chaque colonie de suintement luisant présentait un ensemble différent d’algorithmes génétiques conçus pour accélérer ses métastases : ici une souche Norpak s’autovomissait en tapis de structures veineuses à la surface de l’eau, propulsant toute sa masse en avant, puis se repliait lentement, en arrière comme vers le bas, pour capturer tout – objet ou humain – ce qui lui avait échappé, ou ce dont la digestion lui prendrait plus de temps ; là une souche Epak d’avant-garde s’accumulait et se concentrait en cloques vides que la surpression finissait par faire éclater, ce qui projetait des gouttelettes contagieuses tels des obus.— (Elly Bangs, Unity, 2022 (sic))