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(Nom commun 1)(XIIe siècle) Du moyen français sable, de l’ancien français sable (souvent féminin par analogie avec des paires telles que glace-glaçon), faiblement attesté : on trouve surtout sablon et areine, arene (→ voir arène). Le mot devient courant à partir du XVIe siècle ; plus avant, du latin sablum, forme syncopée du latin sabulum (« sable, gravier »).
(Nom commun 2)(XIIe siècle) Du vieux haut allemand sabel, emprunté au vieux slave соболь, soboli : le commerce de la fourrure entre le nord de la Russie, la Sibérie vers l’Europe occidentale se faisant dès le haut Moyen Âge, par la Baltique et l’Allemagne (→ voir zibeline). L’emploi du mot en héraldique s’explique par le fait que les boucliers, les écus étaient recouverts de fourrures de diverses couleurs.
(Géologie)Sédiment clastique formé de grains de taille comprise entre 62,5 μm et 2 mm. Cette roche meuble pouvant être de type détritique (issue de la désagrégation d’autres roches par érosion) ou bien être issue du dépôt in situ d’éventuelles parties carbonatées de minuscules organismes marins.
Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse.— (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
Les sables sont les matières que l’on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main.— (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
La désagrégation des grès donne naissance à un sable fin mélangé d’argile.— (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 12)
Je marchais à la limite des vaguelettes, là où les pieds s’enfoncent peu dans le sable lisse et frais. Le léger ressac effaçait aussitôt l’empreinte de mes pas.— (Michel Goeldlin, Panne de cerveau, Alban, 2004, page 45)
La formation géologique des sables verts de l’Albien.
L’ombre peu à peu s’étend sur le sable, et les caravanes prient à genoux. Une première étoile au ciel insondable, évoque en moi soudain ton amour si doux.— (Dario Moreno, Misirlou)
L’Empire romain, qui s’étendait des sables d’Arabie jusqu’aux neiges d’Écosse, fut constamment à la recherche de frontières défendables.— (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)
Sol sableux, donc peu solide.
Bâtir sur le sable, fonder un projet, une entreprise sur quelque chose de peu solide.
(Fonderie)Mélange de cette substance et de diverses matières qui sert à faire des moules de fonderie.
J’y ai parlé toute ma demi-heure ; et, sans le sable, j’eusse bien fait changer ce malheureux proverbe qui court déjà dans Paris : Il opine du bonnet comme un moine en Sorbonne.— (Blaise Pascal, Les Provinciales, lettre II)
Dans chacune de nos cellules nous avons placé une tête de mort et un sable pour les objets de notre contemplation.
Les Corbières sont le lieu des corbeaux et Cerbère, le lieu des cerfs. On pourrait les imaginer sur quelque armoirie de l’endroit : d’or au cerf arrêté de sable, d’argent au corbeau de gueule. Tel est encore ce paysage, ici plus tourmenté, mais composé de cyprès, de vignobles et, sur le haut des crêts, de châteaux cathares et ruinés : gironné d’azur et de sable, écartelé de sinople et d’argent avec, tout en haut de l’écu, la contre-hermine des murailles.— (Jacques Lacarrière, Chemin faisant, mille kilomètres à pied à travers la France d’aujourd’hui, Fayard, 1977, réédition Le Livre de poche, 1978, pages 289-290)
Toutefois, pour lui conserver le mérite d’avoir fait connaître à la société chevaleresque ce jeu extraordinaire, l’imagination médiévale lui a donné des armoiries qui en gardent visuellement le souvenir : un écu échiqueté d’argent et de sable, c’est-à-dire un écu dont le champ est fait de carreaux alternés blancs et noirs.— (Michel Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Seuil, 2004, page 271)
Parti de sable et d’or à la bande de l’un en l’autre, qui est de Conilhac-de-la-Montagne.
Sable vient du Polonais « Saboï », terme désignant la martre zibeline ou martre noire.— (Christian Jacq, Patrice Delaperriere, De sable et d'or, éditions des Trois Mondes, 1980)
En ce qui concerne la prononciation, Émile Littré[1] s’insurgeait contre /sɑbl/ : « Quelques-uns prononcent sâbl' ; mais il n’y a aucune raison de lui donner le son d’â circonflexe comme dans âme. »
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage