Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot sage-femme. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot sage-femme, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire sage-femme au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot sage-femme est ici. La définition du mot sage-femme vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition desage-femme, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(XIIIe siècle) Composé de sage (« un expert ou une experte », « qui a la connaissance », « habile dans son art ») et de femme. Attesté sous cette forme en 1212 ; la forme « femme sage » est également attestée au XVe siècle. D’abord au féminin, le mot a une forme au masculin en France depuis l’ouverture aux deux sexes de la profession en 1982.
Au milieu d’un cercle affairé de commères accourues pour donner soi-disant leurs soins à l’accouchée, la sage-femme triomphante brandit un petit être rougeaud, gigotant, qui braillait d’une voix obstinée et sonore.— (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, Mercure de France, 1921, page 181)
Aucun n’a envisagé de s’intituler « Monsieur la Sage-Femme » quand en 1982 la profession s’est ouverte aux deux sexes. En toute logique, s’est créée aussitôt une commission de terminologie médicale afin d’étudier les masculins possibles, les avis se partageant entre « sage-homme », « un peu moyenâgeux à leur goût » et « maïeuticien », mot forgé du grec pour impressionner la clientèle… noblesse oblige !— (Marie Claire, mars 1984, page 80)
Ils ne sont que deux sages-femmes dans tout le Pays-Haut. Alexandre Obtel est l’un d’eux, à l’hôpital de Mont-Saint-Martin et à Jarny.— (Ludovic Behrlé, « Alexandre, LE sage-femme », dans Le Républicain lorrain, 3 novembre 2013)
Le sage-femme, c’est celui qui a la connaissance de la femme.— (Bérénice Rocfort-Giovanni, « Je ne me suis jamais senti aussi homme qu’en étant sage-femme », dans L’Obs, 9 février 2018)
Danièle Kergoat, Yvonne Guichard-Claudic, Alain Vilbrod, L’inversion du genre. Quand les métiers masculins se conjuguent au féminin… et réciproquement, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2008, page 240