Singulier | Pluriel |
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saint-simonisme | saint-simonismes |
\sɛ̃.si.mɔ.nism\ |
saint-simonisme \sɛ̃.si.mɔ.nism\ masculin
— Tu vois les choses par le côté utile et, ce qui est pis encore, par le côté honnête. Tout cela est déplacé et ridicule en France. Vois ton saint-simonisme ! Il avait du bon, et pourtant il est resté odieux et inintelligible au premier étage, au second, et même au troisième ; on ne s’en occupe un peu que dans la mansarde.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Le scélérat, tout à fait Régence, essayait bien de me dépraver, de me prêcher le saint-simonisme en fait de femmes, de me donner des idées de grand seigneur, de justaucorps bleu ; mais, voyez-vous, j’aimais ma petite à l’épouser, si je n’avais pas craint d’avoir des enfants.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Et il n’est pas étonnant que le saint-simonisme et le fouriérisme, en dépit de leur côté « hippie » avant l’heure, aient attiré dans leurs rangs tant de femmes : ils sont les seuls à leur avoir proposé une autre image du bonheur que celle d’une vie par procuration.— (Claire Chartier, « Benoîte Groult : ‹ Je suis née avec zéro droit ! › », L’Express, 5 juin 2010)
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