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La salle des fêtes tenait un rôle important dans la vie locale, maintenant on appelle ça de trente autres noms, on a droit à espace culturel au lieu de salle polyvalente. Je suppose qu'avant l'âge des salles des fêtes on se contentait des granges, d'une salle fournie par la mairie, du préau de l'école ou de sa version école catholique, le patronage.— (François Bon, Autobiographie des objets, Éditions du Seuil, 2012)
La salle des fêtes était habillée pour une grande cérémonie, de somptueux rideaux blancs et pourpres qui tombaient du haut plafond jusqu'au bas des portes et des fenêtres.— (Maboa Bebe, Ewande Amours, peurs, espoir, L'Harmattan Cameroun, 2014, page 7)
Bien sûr vous avez commencé votre visite par la salle des fêtes, mais Patelin vaut vraiment le détour, puisque dans le genre, c'est le nec plus ultra des trous paumés.— (Jérôme Attal, Presque la mer, Hugo & Compagnie, 2014, chap. 7)
Fabio revoyait leurs soixante-deux invités entassés dans cette petite salle des fêtes surchauffée de la mairie, tout enguirlandée pour l’occasion.— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)
Les termes flatteurs disparaissent dès qu'on passe à la langue populaire, qui n'a pas assez de termes crus pour évoquer le sexe stricto sensu en l'appelant la «tirelire», le trou qui pisse ou, et c'est un moindre mal, la salle des fêtes!— (Georges Lebouc, Parlez-vous le politiquement correct ?, Éditions Racine, 2007, page 23)
