Singulier | Pluriel |
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saloperie | saloperies |
\sa.lɔ.pʁi\ |
saloperie \sa.lɔ.pʁi\ féminin
Tu nettoieras tes saloperies.
Malheureusement, si le désir l’avait poussée à « dire des saloperies » comme elle m’en avait prévenu, ces mêmes saloperies avaient refroidi le désir qu’elle m’inspirait.— (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VI)
Je perds tout mon temps, avec cette saloperie d’histoire-géo !
Le profit. Il n’y avait plus que le profit. Le troc. Le marché noir. Enfin, quoi, le vice qui rongeait tout ! L’égoïsme qui n’en finissait plus de dresser les hommes les uns contre les autres pour un bout de cette saloperie qu’on osait appeler du pain !— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
— J’ai perdu l’habitude de ces petites guimbardes, dit-il. De vraies saloperies.— (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 63)
— Tu es fou ! Tu ne sens donc pas que tu me proposes une trahison ? Que tu me demandes une saloperie ?...— (Gustave Guiches, Le Tremplin, 1919, page 165)
— Il n'y a là ni trahison, ni saloperie, c'est de la politique ! proclama Fraizal.
On a fait une belle saloperie. Un acte innommable comme ils disent dans le journalisme.— (Marguerite Duras, Les Viaducs de la Seine-et-Oise, 1960, page 27)
– Et n’oublie pas que la s…rie que tu viens de faire peut aussi se retourner contre toi.— (André Héléna, L’Article de la mort, Fleuve Noir, Paris, 1965)
Quand un homme se met à se vanter de sa famille et de ses enfants, c’est en général un repère assez sûr : il a fait une saloperie.— (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 337)
Le silence, ça n’était rien d’autre que du mépris. Et même la pire des méchancetés, la plus vile saloperie, aurait été préférable à ce mépris-là.— (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018, page 19)
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